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samedi 18 août 2012

Lac de Peyrelade.



Une semaine avant le grand raid des pyrénées, il faut maintenant penser à se reposer. Mais la montagne bien dégagée ce matin semblait m'appeler. Je n'ai pas pu lui résister surtout avec ce beau temps. Tant pis, je ferai en mode rando pour éviter de puiser dans mes réserves. Déjà que j'en n'ai pas beaucoup ! Je vais donc aller faire le lac de peyrelade en faisant une boucle. Je ne connais pas du tout. D'autant que je vais passer par le sentier du lac bleu et revenir par l'autre coté. Je pars à l'aventure !:-) Au bout de vingt minutes, j'arrive au réservoir du lac bleu...

Un quart d'heure plus tard j'arrive à la bifurcation, lac bleu, lac de peyrelade. Je prends sur la gauche. Le chemin est balisé mais il y a beaucoup de hautes herbes. On voit que ce n'est pas par là que la majorité des randonneurs passent !! Très vite je rentre dans la forêt. Le sentier devient plus raide, je vais faire 400m de dénivelé+ en très peu de distance.


Entre le dénivelé et les herbes hautes, ce n'est pas facile de grimper. D'ailleurs il vaut mieux faire la boucle dans ce sens car je ne me verrai pas descendre par là ! Le sentier est devant moi, faut le savoir !!

La vue commence à se dégager...

En me retournant, j'aperçois le sentier qui monte au lac bleu ainsi que le torrent qui en descend.

C'est toujours aussi raide mais maintenant je suis sur un sentier plus visible au milieu des bruyères...

Le pic n'est pas loin, il y a un peu de brume à cause de la chaleur.

Le Montaigu se montre aussi...

J'arrive à un embranchement, à gauche le parking de l'Aya, à droite le lac de peyrelade. Bien évidemment, je vais à droite.

Le décor devient de plus en plus beau, l'herbe rase recouvre le sentier. C'est agréable pour les pieds.

Au bout d'une heure quarante, le lac de peyrelade apparait ! Il  est bleu turquoise avec derrière lui une grande muraille dont les sommets culminent à 2600m en moyenne, le lac lui, étant à 1919m.

On voit mieux la couleur de l'eau sur cette photo...

Belle muraille !!! Plus à gauche se trouve le pic du midi.

Après avoir mangé non pas un cheval mais une barre de céréales, je repars. Je vais prendre le sentier qui me mènera au parking de l'aya.

Au départ je longe le petit torrent, un parmi tant d'autres qui fournit l'Adour.

Je vais quand même descendre en courant ou plutôt en trottinant. Hors de questions de se blesser aujourd'hui.
Il y a des cairns tout le long plus le balisage jaune, impossible de se perdre.

Le passage dans la forêt fait du bien car maintenant il fait très chaud. Ca doit dépasser les trentes degrés !!

Au bout de deux heures vingts, j'arrive sur le parking de l'aya (1400m). La descente a été vite faite.

Je vais courir le long de la route forestière pendant quatre cent mètres à peu près...

Je trouve le panneau m'indiquant le "chiroulet à gauche" au niveau de la cabane de l'aya (1292m). J'avais peur de ne pas trouver ce chemin mais c'est bien indiqué. Une fois de plus je ne me suis pas perdu !!!! Ca viendra bien un jour !!!! ;-) C'est un clin d'oeil pour mon père !!!

Vu l'épaisseur des pierres sur le toit, il peut faire grand vent, la toiture ne bougera pas !! Vous vous demandez peut être ce qu'est cette forme orange au dessus de la cabane!? Je ne sais pas moi même, quand j'ai pris la photo ça n'y était pas. C'est peut être le fantôme d'un ballon dégonflé? Je ne vois que cette explication pour le moment !!! :-)

Après avoir traversé le torrent bien rafraichissant, j'emprunte la piste recouverte d'herbe qui me conduira au chiroulet.

Par moment la piste se transforme en sentier pour s'élargir à nouveau.

Le chiroulet est en vue !!

Et voilà la boucle est bouclée. A part le départ du lac bleu, je ne connaissais pas ce parcours. Je le referai mais toujours dans ce sens. J'ai mis en tout 2h55 sans compter la pause au lac de peyrelade. En le faisant vraiment pour m'entrainer, je pense que je peux faire le tour en pratiquement 2h30. Je testerai ça!!

Celle là je l'ai bien gagnée !!! Une mousse bien fraîche avec cette chaleur, ça fait du bien!! C'est très bon aussi pour la récupération!! ;-) Demain si tout va bien, je vais avec LE GROUPE courir tranquillement vers les cabanes de la lit. Ca sera ma dernière sortie. Les prochains jours, je vais me reposer au maximum pour être en forme au grand raid des pyrénées.
















jeudi 16 août 2012

Mes précédents grands raids des pyrénées.

En attendant l'édition 2012 du grand raid des pyrénées, je vais faire un petit résumé de mes trois dernières participations.

2009:

Je me suis inscrit sur le 75km 4500m d+. On ne passait pas au pic du midi. Je n'avais jamais couru une telle distance en montagne. Comme l'atteste cette photo prise au départ, je me demandais ce que je faisais là, allais je y arriver? En y pensant ça me paraissait énorme !!!!! Me suis je assez entrainé?


Le départ est donné, maintenant il n'y a plus à se prendre la tête. Je décide de ne plus penser aux 75km mais seulement au prochain ravitaillement.


La première montée se passera bien, le jour s'est levé, j'arrive au  lac inférieur, c'est magnifique. Je ne regrette pas d'être là. (photo Michel Arnaud)
Arrivé à Tournaboup, la fatigue apparait. Je prend mon temps pour me ravitailler et sous les encouragements de la famille je repars.
Mais très vite je sens que mes jambes n'ont plus de forces. Je ne cours plus et j'ai même du mal à marcher. Juste avant d'arriver à la cabane d'Aygues-cluzes, je m'arrête et m'assoies sur un rocher, je suis vidé. Les autres concurrents me disent un petit mot en passant pour m'encourager, je me dis que je n'y arriverai pas. Mais je n'ai pas le choix, je suis obligé de continuer maintenant. C'est ce que je vais faire, la montée du col de barèges aura été une terrible galère, j'ai mis le double de temps prévu pour arriver au col. Je me suis assis une fois de plus, j'ai mangé, bu, regardé les paysages, c'est magnifique. Je décide de repartir et je profite de la descente pour essayer de courir. Je sens peu à peu les jambes revenir, ça va de mieux en mieux, ouff !!!!! Je passerai le col de Portet dans le brouillard, la descente vers Vielle-Aure sera très longue, j'ai mal partout, chaque pas me fait mal mais là je suis sur maintenant de finir. A tous ceux qui ne connaissent pas, quand vous arriverez à Vignec, vous savourerez. Il reste moins de deux km sur une route bien plate, il y aura des gens un peu partout pour vous applaudir, vous féliciter. C'est un pur bonheur! J'aurai mis en tout 17h01. Je finirai 186ème sur 304 arrivants. C'est fini je ne ferai plus des courses comme ça, c'est trop dur!! Trois jours après j'avais changé d'avis bien sur!!


2010:

Cette année là je me suis plus (mieux?) entrainé. Je suis plus confiant ayant fait cette course l'an dernier, je sais que je suis capable d'arriver au bout. Mais là les gentils organisateurs ont rajoutés l'ascension du pic du midi!! C'est donc 80km et 5000m d+. Je compte mettre le même temps que l'année précédente avec le pic en plus, je serai satisfait.





Dès le départ je me sens bien, je passe le col de Portet sans soucis, le col de Bastanet, no problémo. J'arrive à Artigues avec le sourire, je ne ressens pas de fatigue, tout va bien!

Je me ravitaille et je repars en direction du Pic, 1600m d+. Je vais monter tranquillement jusqu'au col de sencours, je m'arrête boire au ravito puis c'est l'ascension du pic. En montant je croise Laurent Jalabert, sans son vélo! La montée finale après l'ancienne hotellerie sera difficile pour moi mais pour tous les autres aussi. On avance à deux à l'heure, personne ne parle tous montent tête basse. Arrivé au sommet une bonne surprise m'attend. Ma famille est montée par le téléphérique, ce n'était pas prévu!! Ca me fait plaisir et me booste encore plus.

 Je redescend en direction de Tournaboup. Je cours tout le long, mes jambes me portent bien, je me sens encore frais. J'arrive à Tournaboup bien en avance sur mon tableau de marche. Je prend le temps de bien me nourir, j'appréhende le prochain secteur. Je me souviens l'an dernier la galère que ça a été. J'ai quand même le sourire. Je savoure de me sentir aussi bien, toujours pas de fatigue. Je repars avec Michel que j'ai rattrapé au ravito.

La montée vers Aygues-Cluzes se passera bien. La montée du fameux col de Barèges se fera les doigts dans le nez, façon de parler car ce n'est pas facile de respirer les doigts dans le nez, je vous le déconseille!! :-) Tout le reste du parcours se passera de la même façon, pas de soucis pour monter au col de Portet. Juste une petite frayeur avant d'arriver à Merlans, le brouillard est tombé d'un coup et j'ai perdu le balisage. Là je me suis dit, "pas bon ça"!!. Finalement j'ai trouvé la balise couchée au sol. Et j'ai vu la suivante jusqu'au ravito. Seule la dernière descente vers Vielle-Aure sera plus difficile. La fatigue se fera quand même sentir.
Mais une fois de plus l'arrivée à Vignec est un pur moment de bonheur. Je cours sous les encouragements des spectateurs placés ci ou là.




Je passe la ligne d'arrivée, je regarde mon chrono: 16h28 !!  204ème sur 573 arrivants.Une demi heure de moins que l'an dernier avec le pic en plus! Je suis très heureux. J'ai fait cette course dans de bonnes conditions, aucun coup de pompe, aucune crampe. Cette fois ci je me dis que pareil je la referai l'année prochaine!!! ;-) A noter l'excellente organisation, le super balisage. Franchement tout est top dans cette course. Et je ne parle même pas du parcours qui est sublime avec des lacs à la pelle et des paysages à couper le souffle!


2011:

Cette année là je me suis bien entrainé aussi. Je suis en forme. le parcours est le même et mon objectif est de mettre moins de 16h. Le départ est donné comme d'habitude à 5h du matin. L'ascension de col de Portet se passe très bien, je monte à un bon rythme. Il fait chaud. Pourtant la veille il a fait mauvais temps avec de la neige sur les hauts sommets. Mais pendant cette montée on est à l'abri. Le col est en vue mais là un vent glacial se met à souffler. Je suis trempe de sueur, j'ai froid mais je ne veux pas perdre de temps à enlever le caml-bak, attraper le coupe vent, remettre le camel-bak... Ca caille vraiment mais je ne veux pas me couper le rythme. Je me dis qu'on sera plus abrité vers Merlans. Après m'être ravitaillé je repars mais là je sens un petit coup de fatigue. Je commence  avoir du mal à tenir mes batons, j'ai des crampes dans les mains. C'est bizarre et c'est même pas normal! Pendant l'ascension du col de Bastanet d'autres crampes m'apparaissent dans les cuisses et les mollets. Pourtant je n'arrête pas de boire et de manger car je me dis que ça va passer, y'a pas de raison!! Mais plus le temps passe et moins j'arrive à m'alimenter. Je n'ai pas faim, l'eau a un mauvais gout. Décidément, ça va pas. Je suis inquiet. J'arrive à Artigues...


J'ai le sourire mais pourtant ça ne va pas. Ma famille est là, m'encourage. J'essaie de me restaurer mais ça ne va pas. Je repars quand même en donnant rendez vous à mes "supporters" au sommet du pic du midi. Mais je n'ai plus de force. La montée vers sencours sera longue et difficile pour moi. Je n'en peux plus. J'ai chaud, j'ai froid, j'ai chaud...Je me retourne pour voir quel est le coureur derrière moi, et sur le moment je crois me voir!!??? Bon alors là ok!!! Si je commence à avoir des hallucinations, c'est pas bon du tout!! Je prends mon tel, je marche avec pour voir quand est ce que j'aurai du réseau. J'arrive à joindre ma famille qui m'attend en haut du pic. Je les préviens que je ne peux plus continuer, je ne suis pas bien . Je leur donne rendez vous au col du tourmalet. Je donnerai mon dossard à un bénévole et je rejoindrai le tourmalet par l'ancienne route à péage. Je ne sais pas combien de temps j'ai mis mais ça a été long. Je passerai la semaine suivante avec un gros rhume. De ne pas avoir voulu perdre un peu de temps à me couvrir a fait que j'ai du abandonner. Voilà une belle erreur que je ne commettrai plus. Ca a été pour moi une très grosse déception.

2012:

Je me suis moins bien entrainé que les années précédentes à cause de douleurs dans le dos entre autre. Mais je suis ultra motivé. J'aimerai mettre au maximum 16h30 mais l'objectif est surtout de passer la ligne d'arriver. JE NE VEUX PAS ABANDONNER !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ou alors c'est que j'aurai été au bout du bout du bout. Je saurai tout ça dans un peu plus d'une semaine...




samedi 11 août 2012

Cabanes de la Lit.

Et voilà, après 3 semaines de plage, ce matin me revoici dans nos belles montagnes. Il me faut reprendre contact avec ces sentiers et l'altitude pour me mettre en confiance. Je décide de faire une boucle au départ du chiroulet en passant par les cabanes de la Lit, la hourquette d'ouscouaou, le lac d'Ourrec et retour au Chiroulet. Le chemin au départ est large pendant dix minutes à peu près.

Ensuite il y a deux possibilités. Continuer par cette piste monotone ou couper par un petit sentier à travers bois. J'opte pour le petit sentier...

Au sortir du bois, j'aperçois les cabanes de Lit au bout de 35 minutes d'un pas rapide.

Superbes cabanes où on peut même y dormir si on le souhaite. Merci à Monsieur Georges Buisan un passionné qui a restauré ces cabanes.

Il n'y a personne, je suis le chef du "village"!!!

Au fond, le torrent qui descend du lac bleu....

C'est beau mais faut continuer !!! Je repars en suivant un toujours aussi petit sentier à moitié recouvert de fougères et de bruyères.

Vingt minutes plus tard j'arrive à la cabane de Bénaques..

Il n'y a aucun balisage, je ne croise ni ne double personne. Il y a beaucoup de sentes parallèles tracées par les troupeaux qui vont dans la même direction. Mais certaines montent et d'autres finissent par descendre, donc attention à ne pas vous tromper!! Au pifomètre j'ai pris cette sente et puis parce qu'il y a de belles fleurs de ce coté.

Bien entendu mon pifomètre était mal réglé, je me suis trompé et descendu beaucoup trop bas. Pffff! Je suis obligé de remonter droit dans la pente mais une pente farcie de myrtilles!! Je ne vais pas m'en priver, je prendrai le temps d'en cueillir quelques unes, c'est plus agréable que les barres et les gels ! Je passe carrément par les torrents où coulent de légers filets d'eau pour reprendre le sentier plus haut. Ce qui me permet en plus de me rafraichir.

J'aperçois plus bas le sentier qui mène au lac d'Ourrec.

Et au loin la Hourquette d'Ouscouaou où je passerai plus tard...

Avec cette chaleur, j'avais prévu de quoi boire et j'essayais en même temps le matériel pour le grand raid pour ne pas avoir de mauvaise surprise le jour J.

Voilà qu'apparait devant moi le pic du Mont (2003m) que je vais bientôt escalader façon de parler car il n'y a aucune difficulté !

J'atteins le col de Barran (1934m).

Quelques minutes plus tard je me retrouve au sommet du pic de Mont. La vue est superbe. Je vois maintenant le lac d'Ourrec.

En zoomant avec mon "super" appareil photo, on voit mieux la cascade qui descend du lac. Que c'est beau, je me sens bien. Etre en montagne sans sentier balisé et sans voir personne donne un sentiment de liberté, ça fait un bien fou !!!



De l'autre coté se trouve la station du Hautacam.

Je continu par les crêtes et j'arrive très vite sur le sommet du pic de Barran (1982m).

De l'autre coté, le lac d'Isaby...

Et derrière moi, je vois la grande partie de ce que j'ai parcouru en passant sous le Montaigu.

Je descends maintenant en suivant toujours la crête pour atteindre la Hourquette d'Ouscouaou en deux heures quarante. Et dix minutes plus tard j'arrive au lac d'Ourrec.
Là, finis la solitude ! Beaucoup de monde se prélasse tout autour du lac et durant toute la descente je croiserai pleins de "vacanciers randonneurs" . Ca fait plaisir de voir tous ces gens dans nos montagnes, il y a tellement de beaux coins à découvrir. Je suis sur qu'en rentrant chez eux, ils feront de la pub pour notre département.

Je redescendrai par le sentier habituel pour arriver au Chiroulet en trois heures trentes. Sortie très satisfaisante. J'ai pris du plaisir sans prendre de risque dans les descentes. Ca sera ma dernière longue sortie avant le grand raid des Pyrénées.



vendredi 10 août 2012

Fin des vacances.

Me voici de retour après 3 semaines de vacances difficiles, je me suis énormément entrainé comme l'atteste cette photo... ;-)

J'ai même trouvé une compagne d'entrainement, (une belle tortue varoise) qui avait le même niveau que moi. On s'est bien tiré la bourre! :-)

Je n'ai pas couru comme je voulais à cause de mon tendon d'achille qui s'est rappelé à mon bon souvenir. J'ai couru un jour sur deux entre 1h30 et 2h sur des pistes caillouteuses, sablonneuses et surtout avec des températures élevées. (photo prise par la tortue)

Au milieu de superbes paysages qui ne ressemblent en rien à nos pyrénées mais j'en ai pris pleins les yeux quand même!!

Demain matin je vais remettre les pieds en montagne mais tranquillement. Ca sera plus rando que course. Le grand raid des Pyrénées est dans deux semaines, il va falloir que je me repose VRAIMENT. La dernière semaine je n'irai pas courir, pour avoir un maximum de fraîcheur pour cette course qui me tient à coeur.