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dimanche 22 juin 2014

Ma montée de la crémaillère.

Un semaine après l'Anéto trail, je suis à Bagnères de Luchon pour la montée de la crémaillère.
Un kilomètre vertical. Une première pour moi. En général plus ça monte, plus je recule dans le classement. Je ne suis pas prêt de porter le maillot à pois rouge !! Surtout quand on voit le profil de course d'aujourd'hui !!
Je suis en compagnie de LE GROUPE toujours dans la bonne humeur !!
On va faire un tout petit échauffement dans le parc, pas besoin de plus d'autant qu'il fait déjà très chaud !!
on va ensuite rejoindre les autres concurents sur la ligne (inexistente) du départ. Même en terre étrangère, Michelle est connue et reconnue !!
Le départ est donné à 9h30. Les 144 participants sont lachés. Les deux cents premiers mètres se font en courant. Mais dès que l'on rentre dans le bois, la pente s'élève sèchement !!
Ici les batons ne sont pas autorisés. Tout se fait à la force du cuissot !! Joseph est parti plus vite que moi. Je m'attends à me faire doubler très vite pas Michelle. C'est le genre de course qui lui plait !
A peine ai je fini de penser ça que Michelle me passe tel un avion !! Elle me dit "suis moi, comme à l'entrainement !!" Sauf qu'à l'entrainement elle est toujours derrière et que sur des course comme celle ci, elle est insuivable !! Au revoir !!!!!
La plupart du temps on monte à l'ombre dans la forêt. Heureusement car ça cogne pas mal aujourd'hui !!
Au bout d'un quart d'heure, le premier ravito. Je prends une éponge que je presse au dessus ma tête, et je bois un grand verre d'eau !
Il y a deux ou trois légers replats sur le parcours qui permettent de courir un peu. Sinon la majeure partie du parcours se fait en marchant. Je ne parle pas des premiers !!
Une demi-heure de course (en gros), le second ravito. Là pareil, je bois un bon verre d'eau, je m'arrose et je repars. Juste après, un mur se présente devant nous.
Puis le passage sur le viaduc, qui lui aussi se monte avec difficulté ! La pente est très prononcée !
J'ai des coureurs juste devant moi mais impossible de revenir sur eux. Ils montent doucement, mais moi aussi !!
Je vais passer au KM vertical en une heure et quelques secondes. Mais la course n'est pas finie encore !
A la sortie de la forêt, j'aperçois les batiments de Superbagnères où se trouve l'arrivée.
Un dernier gros raidillon avant l'arrivée. On est au soleil mais la température est meilleure du fait qu'on soit à 1800m et qu'un vent agréable souffle.
Plus que quelques mètres à parcourir, je vais les faire en trottinant.
photo Jeannot.
Oufffff !! Je franchis la ligne d'arrivée. Le temps de discuter avec Joseph, voilà déjà Brigitte.
Et voilà, tous les membres de LE GROUPE ont reçus leur belle médaille. Michelle l'inusable termine 54ème en 1h05'37. Joseph l'infatigable  termine 75ème en 1h09'51. Moi l'irrécupérable, je termine 89ème en 1h13'21". Enfin Brigitte l'incroyable (car elle a failli me battre, pfffff !!), termine 95ème en 1h15'17.
On nous avait dit qu'on descendrait avec les oeufs. Bon là c'est mal barré !! On va donc descendre en bus à Bagnères de Luchon pour aller prendre une douche bien méritée et pour applaudir Michelle qui a finit première V3. Parcours costaud mais court. Une belle expérience à renouveler !!



 
 







 
 

lundi 16 juin 2014

Mon Anéto trail 2014.

Comment débuter le récit de ma course cette fois ci? Peut être en faisant un avant et un après? Alors commençons par avant : Joseph et moi avant le départ. Tout frais, en pleine forme...
Et après. De frais on est passé à cramer et de pleine forme à euh... comment dire???? FATIGUES !!! Mais que s'est il passé entre ces deux photos? Je vais vous raconter ça !! :-)
Il est 7h30, l'heure du départ, on rigole plus !! Je connais le parcours, je m'attends à souffrir pas mal d'autant que des nouvelles modifications ont été faites sur le tracé qui le rendent encore plus difficile. Youpi !! ;-(
On est 206 individuels plus une soixantaine d'équipe. Ca y est c'est le départ !! Je me suis placé en milieu de peloton du coup ça bouchonne un peu pour passer la ligne. Ensuite on va monter directement au courouaou. Le début se passe en courant mais très vite on passe en mode marche avec batons.
Le ciel est couvert mais il ne fait pas froid,  je transpire à grosse goutte. Je passe le Courouaou en 45'.
Une petite descente pour atteindre le col de la Courade permet de récupérer un petit peu avant la prochaine longue montée.
A l'entrée de la forêt, la pente est raide, ensuite c'est mieux mais on monte toujours en marchant.
Après la forte pente qui se trouve à la sortie de la forêt, on retrouve un sentier étroit mais presque plat et parfois en légère descente qui nous permet de trottiner un peu.
Devant nous le pic d'Aygue-Rouye qu'on va gravir et je dirais même escalader sur une petite partie.
Au sommet le pic du midi sort de derrière ses nuages pour que nous puissions l'admirer.
Cette année encore il reste pas mal de neige !! Là on attaque la montée finale vers le col d'Arizes.
Pendant la montée je me fais doubler par les 2 membres de la "foc foc aventure". Ils se reconnaitront :-)
Je passe le col en 2h20, je suis dans mes temps. Pour le moment ça va.
C'est parti pour la descente vers Artigues en passant par le lac d'Arizes. Etant toujours en délicatesse avec mes adducteurs, je descends prudemment sur la neige.
Les cabanes de Tramazaygues. Le ravito n'est plus très loin. Le soleil est parmi nous, il commence à faire chaud !!
3h05 de course j'arrive à Artigues. Je prends soin de bien me ravitailler. Je privilégie le salé étant donné que je n'ai que du sucré dans mon sac. Je ne m'attarde pas. Après avoir refait le plein de la poche à eau, je repars.
La montée suivant est identique à l'an dernier jusqu'au niveau du virage du Garet. Ensuite arrive la modif apportée sur le parcours.
Une pente encore bien raide pour atteindre le Pla de las Pénès (1904m).
Quand on arrive sur la crête, on se retrouve dans le brouillard et en plein vent. Il ne fait pas bien chaud !! Et on ne voit rien.
Après avoir couru en légère descente, on n'est sortit petit à petit du brouillard. Maintenant le reste de la descente est "vertical" !! Voire dangereuse s'il avait plu. A mon gout cette modification du tracé n'était pas nécessaire, je préfèrai l'autre.
D'ailleurs alors que je descendais, un hélico est arrivé et a déposé 3 personnes pour porter secours à une concurente qui s'est sérieusement blessée. D'autres coureurs lui ont portés assistance et sont restés avec elle jusqu'à l'arrivée des secours. D'après les nouvelles que j'ai eu plus tard, la concurente du Séméac Olympique allait bien. Tant mieux !!
 
Moi qui suit pas un casse-cou en descente, ça va me refroidir encore plus. Je vais descendre doucement. Puis je vais retrouver mon rythme sur la piste menant au Courtaou des Esclozes puis Payolle.
5h30 de course, j'arrive au ravito de Payolle. Je commence à être fatigué !
Je retrouve Joseph. Mon père est là aussi et me demande si ça va, si je veux continuer. Je lui dit "oui je continue" malgré que je connaisse la suite du menu qui n'est pas du gateau !! ;-)
On repart ensemble, Joseph avec le sourire, moi un peu moins. On se séparera très vite, Joseph montant mieux que moi.
On attaque l'autre partie du parcours modifiée. Pour éviter la petite route goudronnée, on va monter à travers bois par des pistes. Ca rallonge mais j'aime bien ce nouveau tracé.
6h35 de course, le col de Beyrède. Je suis fatigué, pourquoi je suis pas monté dans la voiture de mon père à Payolle????? S'il est au col, j'arrête !!! Surtout quand je vois la montée toute droite en face de moi !
Bien entendu, mon père n'était pas là. Alors je vais continuer avec mes compagnons de galère. La pente pour monter au cap de Castillon est infernale !! Je vois Joseph un peu plus haut.
Après un léger replat, ça remonte aussi sec et aussi raide. pfffffffffffff !!!!
En arrivant sur les crêtes, on ne voit plus rien. Il y a un brouillard à couper au couteau. Et encore, y'a intérêt à avoir un sacré couteau !!!!! ;-)
7h45 de course, on aperçoit tout juste l'antenne du signal de Bassia. Là je me rends compte que je vais finir bien plus tard que l'an dernier !
On sort peu à peu du brouillard. Il y a beaucoup de vent encore, ça caille vraiment. Et sur ce terrain pas facile de courir pour se réchauffer !
On va ensuite passer par cette belle crête, j'aperçois les autres coureurs tout au loin.
Face à moi se dresse la falaise du casque du Léris tout au fond; Il parait loin encore. Je cours dans les descentes mais les jambes sont douloureuses. J'essaie d'oublier, de penser à autre chose.
Ici c'est la dernière modif du parcours.On laisse les cabanes d'Ordincède sur la gauche et on part à droite vers le col du Léris.
9h15 de course, dernier petit ravito devant la cabane de Banios. L'an dernier à cette heure ci je passais la ligne d'arrivée. Est ce ce nouveau tracé qui m'a retardé? Ou est ce que je suis moins en forme? Je pense un peu des deux. Après avoir mangé quelques cacahuètes (manquait le ricard, quelle honte ! ;-) ), je repars. Pourtant si c'était que moi, j'irai bien dormir dans la cabane !!
9h40 de course, le col du Léris. Fin de la dernière montée. Hip hip hip hourra !!!!!!!!!!!!!!!! :-)
Malgré des douleurs de plus en plus fortes dans les cuisses, j'arrive à courir encore. L'arrivée n'étant plus très loin me motive. Au niveau de la cabane du Teilhet quelle ne fut ma surprise de voir Brigitte et Michelle de "LE GROUPE" qui sont montées spécialement pour nous encourager !! Je m'y attendais pas. Ca fait du bien et très plaisir !! Malheureusement je ne peux pas m'attarder. Le temps de leur faire la bise et je repars. Merci à vous deux !! Et à Réglisse !! :-)
Pendant la dernière descente, trois coureurs vont me doubler, je vais en doubler deux autres à mon tour. Je vais voir mon père venu à ma rencontre, inquiet de pas me voir arriver. Je passe la ligne d'arrivée en 10h40. 1h25 de plus que l'an dernier !!! Je suis tellement fatigué que j'apprécie de m'asseoir sur ce confortable rebords en pierre.
Joseph termine 10mn devant moi. On va se boire une bière bien méritée !! Cette course est toujours aussi difficile. Les modifications apportées n'ont qu'emplifiées la dureté du parcours. La modif pour nous faire passer sur le pla de las pénès, n'était pas nécssaire et est en + dangereuse de l'avis de beaucoup de coureurs surtout par mauvais temps. Sinon balisage parfait, heureusement car avec le brouillard qu'on a eu par moment, on aurait pu s'y perdre. Pour résumer très belle course mais très difficile !!