Esbareich, jour de trail. Première édition pour le trail des Seigneurs. 22km et 1300m D+. Charmant petit village mais pas équipé pour recevoir autant de monde. Les deux parkings principaux sont à 2km du départ. Des navettes sont là pour faire les allers retours. Avec Katia, on va préférer y aller à pied, tranquillement.
Après ce bon échauffement, on rentre dans le village.Direction le retrait des dossards. Numéro 297 pour moi.
Me voici en tenue à quelques minutes du départ. Mon objectif premier sur ce trail est de ne pas me refaire mal à la cheville qui est encore sensible et de faire le parcours en entier. Cette course fait partie de mon entrainement pour mon gros objectif du mois d'Avril, la Trans Aubrac 105km.
Je rejoins les autres coureurs dans la rue étroite d'Esbareich. Bonne ambiance, bonne animation. C'est sympa.
Katia a filmé les instants précédant le départ et le départ bien évidemment.
Avec quelques minutes de retard, le départ est donné. On commence par une descente. Ca va vite mais je démarre prudemment.
Après avoir traversé l'Ousse de Sost, on commence à remonter en direction du fameux parking où nous sommes garés.
Mais un peu avant d'y arriver, on va filer sur un chemin en direction de Sost qu'on traversera au retour.
Pour le moment, j'ai de bonnes sensations. A chaque pose du pied droit, je sens une petite douleur mais c'est largement supportable. Ca me rappelle juste qu'il faut que je fasse attention.
Les hostilités commencent. Je sors les bâtons pour monter plus à l'aise.
Par endroit on marche sur des tapis de feuilles où se cachent dessous quelques cailloux qui vous tordent les pieds. J'apprécie moyen, je regarde ou je mets les pieds.
La montée est très longue. Etienne vient de me doubler, il adore quand ça crapahute.
On tombe enfin sur une partie roulante. Une belle piste sur laquelle on va bien courir.
On commence à trouver quelques petites plaques de neige.
Ca donne un peu de "couleur" à ces forêts grisonnantes encore plongées dans l'hiver.
On se rapproche du col de Hourques.
Le col est droit devant. Le point haut du jour est le cap de Pouy de Hourmigué qui est à gauche. On aperçoit d'ailleurs les premiers qui en redescendent déjà.
Col de Hourques (1510m).
Ici se trouve un petit ravito. On y passe à l'aller et au retour du cap de Pouy de Hourmigué.
Je ne m'arrête pas au ravito. J'ai tout ce qu'il faut sur moi. Je continue à mon rythme. Un rythme correct mais pas à bloc. Depuis mon entorse il y a un mois, je n'ai couru que trois fois. J'ai fait quelques petites randos mais rien de plus.
On va contourner le sommet jusqu'au versant opposé.
On va s'arrêter net de courir lorsqu'on arrive au pied de la montée.
Une montée très raide. Un droit dans le pentu comme on les aime.😊
Plus haut, la pente s'adoucit avant d'arriver au sommet.
Je ne m'arrête pas au ravito. J'ai tout ce qu'il faut sur moi. Je continue à mon rythme. Un rythme correct mais pas à bloc. Depuis mon entorse il y a un mois, je n'ai couru que trois fois. J'ai fait quelques petites randos mais rien de plus.
On va contourner le sommet jusqu'au versant opposé.
On va s'arrêter net de courir lorsqu'on arrive au pied de la montée.
Une montée très raide. Un droit dans le pentu comme on les aime.😊
Plus haut, la pente s'adoucit avant d'arriver au sommet.
Cap de Pouy de Houmigué. (1685m).
Pour éviter la tricherie, notre dossard est poinçonné par des bénévoles pour être sur que tout le monde passe par ce sommet.
A partir d'ici, je vais perdre pas mal de temps. La descente se fait sur un terrain très bosselé. Plein de mottes, j'ai peur pour ma cheville.
Mais juste avant d'attaquer la descente, je vais prendre le temps de faire des photos de la belle vue qu'on a le plaisir d'avoir. A droite...
A gauche vers Saint Béat, Cierp...
Allez, maintenant, je peux regarder ou je mets les pieds.
On rejoint assez vite le col de Hourques. Tout à l'heure nous venions de la droite. Là on va se diriger vers la forêt de sapins.
Quelques névés à traverser puis on rentre dans la forêt.
Nouvelle descente au milieu des fougères sèches. Là encore, je ne suis pas à l'aise. Je descends prudemment.
Ici le terrain me convient mieux. Je peux courir à mon rythme. Le décor est sympa. Ce parcours me plait.
Maintenant, on attaque la vraie descente vers Sost.
On va tomber sur des pistes très roulantes où je me fais plaisir. Je me sens bien, pas fatigué.
Puis on va retrouver le sentier "piège à chevilles". Une bonne épaisseur de feuilles qui recouvrent des cailloux. A deux ou trois reprises, ma cheville va se torde du mauvais coté. Ca tient le coup mais ça ne me motive pas pour accélérer.
Plus bas encore, on va patauger dans la boue.
Avec de belles doses par endroit. On s'y enfonce bien.
En sortant de la forêt, on tombe sur une magnifique autoroute où la vitesse n'est pas limitée. Je me fais plaisir à courir sur un bon rythme, trop heureux d'avoir passé les derniers obstacles sans encombres.
Ravitaillement de Sost. Je ne m'y arrête pas non plus. Je demande juste combien il reste jusqu'à l'arrivée. On me répond, 4km avec une dernière bosse à gravir.
Cool. J'essaie alors de refaire un peu mon retard en essayant de rattraper quelques concurrents marqués par les derniers efforts.
On passe juste au dessus de Sost.
Après une petite descente, on va remonter un peu. Je me dis que c'est la dernière bougne dont on m'a parlé au ravito.
Mais alors que je fonçais droit vers Esbareich, une charmante bénévole me dit "désolé, il faut partir à gauche". Le piège du jour !!! 😭 Alors que je me croyais bientôt arrivé, le parcours fait un petit détour.
Et la fameuse bougne est là. Une montée droite dans la forêt qui en a surpris plus d'un. On serre les dents, on s'accroche aux bâtons et on avale cette dernière difficulté.
Le sentier redescend. Là, je me dis que c'est gagné.
On arrive par le haut de Esbareich.
Après 3h13 de course, je passe la ligne d'arrivée, soulagé de terminer cette épreuve sans m'être refait mal. Ce qui aurait compromis le reste de mon programme à venir.
A partir d'ici, je vais perdre pas mal de temps. La descente se fait sur un terrain très bosselé. Plein de mottes, j'ai peur pour ma cheville.
Mais juste avant d'attaquer la descente, je vais prendre le temps de faire des photos de la belle vue qu'on a le plaisir d'avoir. A droite...
A gauche vers Saint Béat, Cierp...
Allez, maintenant, je peux regarder ou je mets les pieds.
On rejoint assez vite le col de Hourques. Tout à l'heure nous venions de la droite. Là on va se diriger vers la forêt de sapins.
Quelques névés à traverser puis on rentre dans la forêt.
Nouvelle descente au milieu des fougères sèches. Là encore, je ne suis pas à l'aise. Je descends prudemment.
Ici le terrain me convient mieux. Je peux courir à mon rythme. Le décor est sympa. Ce parcours me plait.
Maintenant, on attaque la vraie descente vers Sost.
On va tomber sur des pistes très roulantes où je me fais plaisir. Je me sens bien, pas fatigué.
Puis on va retrouver le sentier "piège à chevilles". Une bonne épaisseur de feuilles qui recouvrent des cailloux. A deux ou trois reprises, ma cheville va se torde du mauvais coté. Ca tient le coup mais ça ne me motive pas pour accélérer.
Plus bas encore, on va patauger dans la boue.
Avec de belles doses par endroit. On s'y enfonce bien.
En sortant de la forêt, on tombe sur une magnifique autoroute où la vitesse n'est pas limitée. Je me fais plaisir à courir sur un bon rythme, trop heureux d'avoir passé les derniers obstacles sans encombres.
Ravitaillement de Sost. Je ne m'y arrête pas non plus. Je demande juste combien il reste jusqu'à l'arrivée. On me répond, 4km avec une dernière bosse à gravir.
Cool. J'essaie alors de refaire un peu mon retard en essayant de rattraper quelques concurrents marqués par les derniers efforts.
On passe juste au dessus de Sost.
Après une petite descente, on va remonter un peu. Je me dis que c'est la dernière bougne dont on m'a parlé au ravito.
Mais alors que je fonçais droit vers Esbareich, une charmante bénévole me dit "désolé, il faut partir à gauche". Le piège du jour !!! 😭 Alors que je me croyais bientôt arrivé, le parcours fait un petit détour.
Et la fameuse bougne est là. Une montée droite dans la forêt qui en a surpris plus d'un. On serre les dents, on s'accroche aux bâtons et on avale cette dernière difficulté.
Le sentier redescend. Là, je me dis que c'est gagné.
On arrive par le haut de Esbareich.
Katia postée à l'angle d'une ruelle filme mon arrivée.
Je retrouve à l'arrivée Stéphane qui a finit 20mn devant moi. Bravo à lui ! 💪
Mon premier trail de l'année, c'est fait ! Le second sera dans deux semaines à Narbonne sur le trail de Fontfroide 35km et 1200m D+. En espérant que ma cheville se soit un peu plus consolidée d'ici là.Ravi d'avoir participé à ce trail des Seigneurs. Très bien organisé, un parcours très bien balisé. Et de beaux paysages sur les hauteurs.
Reste plus qu'à refaire les deux kilomètres de montée pour retourner à la voiture. On aurait pu attendre une navette. Mais sur ce coup, je vais m'arrêter ici. Katia qui s'est tapé 2 fois l'aller retour, soit 8km, va remonter seule pour aller chercher la voiture. Oui, je reconnais que j'ai mon fainéant sur ce coup. Merci à elle. 😊
Le parcours de la course enregistré avec Strava.
Bonne nouvelle pour ta cheville !! On sent que tu a apprécié !!
RépondreSupprimerBravo à toi et bravo à katia la bénévole😂
Merci Serge. Oui ça fait plaisir de remettre un dossard. J'ai découvert un nouveau parcours et ma cheville a tenu, c'était le principal. Katia m'a été d'une aide précieuse oui.
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