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samedi 11 septembre 2021

Vire d'Escuzana, pic de Mondarruego, brèche de Roland.

7h40:
Col des Tentes, au dessus de Gavarnie. Nous sommes en compagnie de Nico et Elie pour faire une belle et longue boucle. Notre objectif est de passer par la vire de l'Escuzana, monter au pic du même nom et revenir par la brèche de Roland. Un beau programme.
Seul bémol, une météo moins belle que prévue. Les nuages sont accrochés aux sommets. On espère qu'ils évacueront très vite.
Ca donne pour le moment de belles images avec le soleil qui se lève à peine.
Le voici qui dépasse des crêtes derrière nous.
8h00:
Col de Boucharo (2271m)
On passe coté Espagnol. Le passage n'est pas évident à trouver. Katia a chargé la trace sur le site de Mariano. On va rester derrière elle.
Petit couloir à remonter....
Et on tombe très vite sur un sentier bien tracé.
Un peu plus loin, on va croiser deux isards qui viennent de sortir du lit.
On se retrouve dans un pierrier qui va nous mener dans un petit cirque. Et tout au fond, sur la droite, le col de la Forqueta. On ne le voit pas encore.
La pente est raide, mais pas très longue, on s'accroche aux bâtons.
Le final du col très pentu.
9h10:
Col de la Forqueta de Gabietous. (2520m)
Du col, on voit la vire de l'Escuzana. En pointillé, le cheminement à faire. D'ici ça paraît improbable.
On va descendre du col et partir sur la gauche.
Il nous faut rejoindre le pierrier gris en face.
Depuis le temps que je vais en montagne, je n'avais jamais vu d'Edelweiss.😭 Et aujourd'hui ENFIN, j'y tombe dessus !! Mais c'est grâce à Nico et Elie qui les ont vu. Je suis passé à coté sans les voir.
On continue....
Ce couloir monte vers les Gabietous. C'est marrant comme les couleurs sont bien marquées. Marron à gauche, gris à droite.
On est sur le sentier menant à la vire. Hélas les nuages sont très présents. La vue va être plus restreinte. Dommage...
C'est parti pour la vire ! 
Après une petite montée, on va bien descendre sur un large passage .
C'est magnifique !!😍 Avoir la chance de se balader dans des endroits pareil, ça s'apprécie ! 
Derrière nous, la descente qu'on vient d'effectuer.
Nouvelle montée, le sentier longe la paroi.
Nico en plein effort.
Ca grimpe !
Superbe passage sous les roches. A droite, la verticalité de la paroi. Il est interdit de trébucher ! 😉
Mais il y a de la place pour marcher en toute sécurité.
Passage entre deux rochers pour se retrouver dans une grotte.
C'est superbe !! 

Et le chemin continue sous la roche.

Petit passage où il faut mettre les mains. Une corde trainait dans le coin, Elie va la tenir pour moi, histoire de me rassurer un peu. Merci ! 😊
On sort de la vire. Le sentier va partir à gauche.
Au dessus de nous, le col de Mondarruego.
On va le gravir en suivant une sente qui se faufile dans le pierrier.
10h45:
Col de Mondarruego (2729m)
La vue est bouchée....
On décide quand même de monter au pic du même nom qui est juste à coté.
On passe un au dessus des nuages, ça fait plaisir de voir le ciel bleu. Il existe donc ! Ce n'était pas une légende ! 😉
11h00:
Pic de Mondarruego (2847m)
L'équipe au sommet. Le dress code était le vert aujourd'hui, on aurait du le rappeler à Nico. 😁
La vue d'ici aussi est plus que voilée malgré le soleil au sommet. Tous les sommets alentours sont cachés.
On aperçoit tout en bas, le plateau par lequel on doit passer pour monter au col Blanc.
On redescend aussitôt vu qu'il n'y a pas grand chose à voir. Et puis la route est encore longue.
On reprend le même sentier qu'à la montée.

11h25:
On retrouve le col de Mondarruego.
On va descendre dans la caillasse mais sur une trace bien visible jusqu'à cette roche grise an dessous.
On y arrive très vite. On va y rester dessus pour rejoindre le plateau à gauche. Car entre nous et le plateau, il y a une barre rocheuse.
Etant plus bas, on a plus de visibilité. On évolue sur une roche karstique. Il y a plein de failles ou de trous dans la roche.
A droite, autre plateau avec les Aguas Tuertas. C'est par là qu'il faut passer pour faire la vire des Fleurs.
En parlant des fleurs, on va voir des dizaines et des dizaines d'Edelweiss. Je suis gâté ! 😊 Quelques exemplaires ci dessous.

La  grosse difficulté du jour est la montée au col Blanc. On n'en voit qu'une partie d'ici. Du pied du col jusqu'au col il n'y a que 1km mais 400m D+. Ca va piquer. Le pic Blanc à sa droite.
On va traverser le plateau.
C'est un ancien lac glaciaire.
Derrière nous, la roche grise que nous avons descendu. Le pic et le col de Mondarruego sont dans les nuages.
12h20:
Nous voici au pied de la montée. 
Nico, le plus en forme de nous tous, ouvre la marche.
Chacun suit à son rythme. C'est un véritable mur. Faut pas se griller d'entrée.
On voit maintenant le col. Le pic Blanc se dévoile un peu au gré des nuages.
On a repéré une sente dans la pierraille grise. On va la rejoindre.
C'est marrant mais plus personne ne parle. 😂 Ca m'arrange car j'aurai du mal à leur répondre ! 😉
Petit à petit on se rapproche du col.

C'est rude ! Les bâtons ne sont pas là pour la déco. Ils sont bien utiles pour nous aider à nous hisser.
La pente ne faiblit pas jusqu'au bout.
Alors que nous sommes presque au col, un isard nous observe. Il doit trouver qu'on n'avance pas bien vite ! 
Les derniers mètres ! 

13h20:
Col Blanc (2833m)
Pas de surprise hélas, la vue est complètement bouchée. On a mis une heure pile pour gravir les 400m de dénivelé dans la caillasse.
Le pic Blanc sur notre droite.
Tant pis pour la vue, il est temps de manger. Ca ne va pas nous faire de mal. Manger et boire ! Merci à Nico qui a monté les bières. On les a fortement apprécié !😊🍺
Les mouvements des nuages nous laissent entrevoir par moment quelques bouts de paysages mais rien à comparer de ce qu'on aurait du voir.
En face de nous, par moment apparaissent le doigt de la brèche et la brèche de Roland.
En zoomant... Le doigt à gauche, la brèche à droite.
13h55:
Le ventre plein, on repart. Direction la brèche de Roland.
Là encore, on voit bien la séparation des deux sortes de roches. 
On va quitter le gris pour passer dans le marron. Il y a des cairns tout le long et on a le GPS, heureusement car par moment c'est bien bouché. Pas facile de s'orienter.
On est seul au monde. 
Le canyon d'Ordessa se dévoile un peu. Là aussi c'est spectaculaire. On ne voit pas trop bien mais rassurez vous, bientôt, si tout va bien, on va faire d'autres vires à l'intérieur de ce canyon ! 😍
Le casque du Marboré sort la tête des nuages.
Alors que le pic se cache déjà, la brèche de Roland apparaît.
A gauche, le doigt de la brèche et la pointe Bazillac. On va longer la barre par le bas .
On se dirige vers la brèche. 
Ne pas partir à gauche pour rejoindre le sentier venant du Taillon. Ce n'est que du gravier et du sable. Un pas en avant, deux en arrière.
Viser plutôt ces éboulis, il est plus facile de passer par là.

On rejoint ensuite la sente qui monte à la brèche.
Ca monte mais le sol n'est pas trop fuyant.
Les derniers mètres de cette montée pour arriver à cette toujours impressionnante et magnifique brèche.

14h50:
Brèche de Roland. (2807m)
Coté France, il ne reste rien du glacier. Juste un bout qu'on verra en descendant. A la place il y a un lac en forme de coeur.
Versant Espagnol...
On attaque la descente qui est plus délicate sans neige qu'avec.
L'emplacement de l'ancien glacier. Tristounet....
Voilà ce qu'il en reste. Juste ces quelques mètres carrés de glace grise au dessus du laquet.
Plus quelques plaques par ci par là. Il est temps que l'hiver revienne avant que ces dernières ne fondent.
Si ce n'est la disparition du glacier, cet endroit est toujours autant grandiose.
Alors qu'on se dirige vers le refuge des Sarradets, résonne dans la montagne le vrombissement du moteur de l'hélicoptère du PGHM. Ce n'est jamais bon signe.
Après avoir déposé les Gendarmes l'hélico décollera avant de venir récupérer ces hommes et la personne blessée.
Apparemment c'est une femme qu'ils vont hélitreuiller. Elle a une attelle à la jambe. Bon... Ce n'est pas trop grave, c'est déjà ça.
Ce sont toujours des moments angoissants d'entendre l'hélicoptère. Ils se déplacent jamais pour rien. Du coup on va être un peu plus vigilants dans cette descente.
On se dirige vers le refuge.
15h30:
Refuge des Sarradets. (2587m)
Il n'est toujours pas fini. 
Et gâche toujours autant le paysage. L'ancien était tellement plus discret....
On ne s'arrête pas au refuge et nous filons vers le col des Sarradets.
Le glacier du Taillon....
On aperçoit le parking qui n'est pas loin à vol d'oiseau mais il y a un beau détour à faire pour y arriver.
On va rejoindre la cascade.
Ici aussi il faut faire attention avec cette roche lisse surtout lorsque c'est humide.
Traversée de la cascade en évitant de se mouiller les pieds.

On va voir pas mal de monde qui descend ou monte. Certains sont équipés comme s'ils se promenaient en centre ville. Même étant accessible, la brèche de Roland et son environnement sont en haute montagne. On a entendu des gens qu'on a doublé qui disaient qu'ils seraient quand même bien de faire une passerelle pour éviter la cascade. Ben voyons !! Pourquoi pas un escalator aussi pour éviter de se fatiguer? 😁
Toute cette bêtise va nous faire accélérer pour vite se retrouver entre nous.
Et puis mine de rien, les jambes commencent à devenir lourdes, ils nous tardent d'arriver.
16h30:
Col du Boucharro.
Dernière ligne droite.
Ca nous fait drôle de marcher sur un terrain plat et sans cailloux. 
16h50:
Col des Tentes. 
Quelle superbe boucle!! Un peu déçu par la météo mais on reviendra la refaire un jour de GRAND beau temps en incluant la vire des Fleurs et du coup en évitant l'ascension du col Blanc.
L'équipe est ravie de cette balade de 17km et 1400m D+. Merci à tous pour votre bonne humeur. 😊
La boucle du jour....

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