Il fait froid ce matin à Portet-de-Luchon. -4°. On a l'intention de faire une boucle en crête au-dessus de ce village. On a amené les raquettes mais on va décider de les laisser dans la voiture. Il n'y a pas l'air d'avoir beaucoup de neige. Juste l'air...😒
On attaque par une petite montée dans un champ au dessus de la route.
On rejoint très vite le village voisin, Jurvielle. Face à nous, les crêtes bien blanches par lesquelles on doit revenir.
Juste avant l'église, on va partir sur la droite.
Tout figé, ça caille !! Premier vrai froid, on n'y est pas encore habitué.
Il nous faut rejoindre le Sarrat de Sacrouès sous la flèche. Mais avant celà il nous faut monter sur le Sarrat de Gembregasse, le sommet arrondi sans neige.
La montée est plutôt rude. On monte droit dans le pentu.
9h50:
Sarrat de Gembregasse. (1601m)
La neige est d'un coup plus présente. Est ce qu'on ne va pas regretter les raquettes?😕
Pour le moment on suit des traces de pas qui datent de la veille. On se dirige vers le prochain sommet.
La vue est magnifique tout autour de nous. Seuls les hauts sommets frontaliers sont dans les nuages.
La montée est rude encore, la neige est de plus en plus épaisse et elle n'est pas gelée comme on aurait pu le penser , vu les températures. Il n'y a plus de traces.
On avance tant bien que mal en se relayant. A chaque pas, on s'enfonce à mi mollet.
C'est magnifique mais on en bave.
A contre coeur, on va devoir changer nos plans. Notre parcours prévu suivait la crête blanche vers la gauche. On décide de se diriger vers cette bosse devant nous. On verra après.
Tout est immaculé, il n'y a pas une trace. On va voir déboucher un randonneur parti de Cathervielle qui lui aussi a pris la décision de ne pas prendre de raquettes. Il va renoncer également à faire la boucle qu'il avait prévu, la même que la notre.
On arrive à notre point haut (1918m). Le Mont Né à droite. Un des sommets qui dominent le lac de Bareilles.
Vers la station de Bourg d'Oueil.
On voit la crête par laquelle on devait revenir. Trop long et trop compliqué sans raquettes.
Après réflexion et étude de la carte, on décide faire une boucle à l'opposé de celle prévue. On part tout droit vers cette vaste étendue blanche. Au loin, on aperçoit le randonneur croisé plus tôt qui se dirige lui aussi par là.
On tombe sur les traces du randonneur. On va profiter de sa trace pour souffler un peu. Mais ça reste difficile quand même avec une neige jusqu'aux mollets la plupart du temps.
On passe sous la Honteide, juste derrière il y a une manche à air qui signale une altisurface.
Le décor est fantastique. On apprécie malgré les cuisses qui chauffent et le souffle court dû au froid et à l'effort.
Au loin, dans le creux est niché Bagnères de Luchon.
On a l'intention de rejoindre la crête suivante où on a aperçu une cabane.
12h05:
On décide de faire notre pause casse-croute ici. C'est un peu plus abrité du petit vent glacial qui souffle sans arrêt. Ca faisait longtemps qu'on n'avait pas eu aussi froid.
Katia rêve de notre canapé près de la cheminée allumée. 😁 Son vœux sera exaucé mais plus tard.
12h25:
Après avoir battu le record du monde du repas le plus rapidement avalé, on repart.
On continue de suivre les traces de pas. Il y a un large chemin qu'on devine dans la neige plus bas.
Malgré que nous soyons pas mal descendu, la neige est encore bien profonde. Aucun regret pour l'autre boucle.
On est sur le chemin repéré de plus haut.
12h55:
Cabane de Coume Herrère. (1720m)
Belle cabane de berger mais fermée.
A gauche de la cabane, toute la crête qu'on a parcouru.
Après être descendu tout droit, plus facile que quand ça monte 😊, on tombe sur une piste. Elle se dirige vers la fameuse sente.
Il y a bien une sente qui a l'air d'être plus utilisée par les biches que par les hommes. On a vu ce matin une grande harde de biches et de cerf qui ont disparu dès qu'ils nous ont vu.
On est hors sentier, on suit les traces de pattes.
On est sur du devers mais on ne risque pas grand-chose. Et on se dirige vers une autre cabane qu'on avait vu depuis l'autre versant.
14h00:
Là encore, on a étudié la carte car on est en territoire inconnu. On a repéré visuellement une sente non signalée sur la carte, on la voit d'ici. Elle passe sur le flanc du sommet qu'on a descendu et se dirige vers notre point de départ.
Cabane sans nom (1520m) qui se situe au-dessus de Plan det Cot.
L'endroit est clôturé mais un portail permet de passer de l'autre côté.
On veut maintenant rejoindre le pied du Sarrat de Gembregasse qu'on a gravi ce matin.
Là aucun soucis pour s'orienter, on voit bien le tracé de la piste avec une neige qui disparaît peu à peu. Face à nous, le Sarrat de Gembregasse.
Ca repose de marcher sur un terrain sec.
On contourne le Sarrat de Gembregasse.
Et on voit en bas le village de Jurvielle. Ainsi que toute la crête qu'on souhaitait parcourir aujourd'hui. Mais ce n'est pas grave, on reviendra et très vite même pour la faire. On connait cette partie, mais pas la boucle entière.
On rejoint Jurvielle en passant à travers champ.
Puis retour à Portet-de-Luchon. Une boucle de 11,5km et 770m D+. On a découvert de nouveaux chemins. On a commis une petite erreur de ne pas prendre les raquettes mais pas grave, on a bien profité quand même. Il est temps pour nous de rentrer à la maison où le canapé et la cheminée nous attendent ! 😉
Le parcours du jour....
C'est toujours pareil quand on décide de ne pas prendre les raquettes 😁Belle balade quand même ! A fond la forme ! Bravo à vous deux
RépondreSupprimerOui mauvaise décision. On pensait que ça passerait sans raquettes. S'il y avait eu des traces, ça aurait pu le faire. Pas grave, on y reviendra.🙂
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