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dimanche 22 avril 2018

Mon trail des Gypaëtes.

Eh bien voilà, nous y sommes ! Gare basse du funiculaire du pic du Jer où dans quelques minutes le départ de la course des Gypaètes sera donné. Je me suis inscrit au dernier moment car je n'avais pas prévu de faire cette course vu que j'avais fait le 54km du trail des Citadelles 3 semaines avant. Mais apparemment j'ai bien récupéré..... Bien récupéré??? C'est c'la oui !!!
 9h00, le peloton s'élance avec comme premier objectif, le pic du Jer droit devant.
 Cette année on nous fait monter par le tremplin des VTT. Manquait plus que ça, comme si c'était pas assez difficile !
 Alors que les premiers passent sur un bon rythme le tremplin...
 Moi je suis dans la masse.
 Ca casse bien les jambes d'entrée !! J'ai l'impression que mon cœur va sortir de ma poitrine tellement il tape fort.
Pas de répit, on continue de grimper en direction du petit Jer.
 Je suis déjà dans le rouge. Je perds régulièrement des places. Ici Christophe vient de me passer.
 Passage aux trois croix du petit Jer.
 Une petite descente qui fait du bien. Mais je sens bien que je ne suis pas dans un bon jour. Pas trop de force dans les jambes, le souffle court.... Ca va être difficile !!
 Un petit sentier assez roulant nous amène au pied de la montée du pic du Jer.
 La montée droit dans le pentu fait toujours aussi mal.
 J'essaie de gérer au mieux en m'accrochant aux autres concurrents.

On na va pas passer au sommet mais descendre un peu avant pour passer par les grottes.
 Voici l'entrée. Instant du parcours très original.
 Un peu de fraîcheur à l'intérieur me ravigote un peu.

 De nouveau à l'air libre, on attaque la descente vers Lourdes.
 Le Pibeste au fond. Dire qu'il faut y monter dessus !!
 On repasse par la gare basse où se trouve le premier ravitaillement. Je vais prendre un verre d'eau et repartir aussitôt.
 Portion roulante jusqu'au pied du Béout. Même là je sens que mes jambes ne répondent pas. Rien à voir avec la course des Citadelles. L'impression d'être à fond et de ne pas avancer.
C'est parti pour le Béout. Il va y avoir une succession de petites bosses dans la forêt où j'alterne marche et course.


 Ensuite la montée finale du Béout va se faire uniquement en marchant. La pente est raide et on sent le soleil de plus en plus chaud.

 Le sommet en vue...
 Le sommet passé, on redescend par la crête jusqu'à l'ancienne gare.
Alternance de roches et d'herbe. Les montées me font mal, les descentes aussi et sur le plat j'y arrive pas. Grande journée !!! :-(
 Je fais une croix sur une éventuelle bonne perf et me contente d'avancer le plus vite possible c'est à dire à 2km/h à peu près. ;-)
 Le Pibeste toujours en point de mire donne l'impression qu'il nous nargue.
 Traversée des champs pour rejoindre Ségus. C'est plat mais j'ai toujours autant de mal. J'ai mal à la tête, j'ai des frissons, mal à l'estomac... Ca s'arrange pas....
 La route goudronnée montant à Ségus. Le soleil tape fort !

 Katia est là et elle peut voir que je n'ai pas la tête des grands jours. Je suis cuit dans tous les sens du terme.
 C'est sans force que je rejoins le second ravito. Après avoir palabré un moment avec Katia, on a décidé qu'il est plus raisonnable d'arrêter là. C'est un jour sans ou alors je n'avais pas aussi bien récupéré que je croyais. Et sur ce tracé, si on n'est pas au top, on le paye !
 C'est donc avec une petite déception mais sans plus que je retire mon dossard. Mon corps m'a envoyé plusieurs signaux d'alerte, je vais l'écouter pour une fois.
Promis, la semaine prochaine sera entièrement consacrée à la récupération.
Car dimanche prochain, j'accompagne Katia sur le 20km du trail d'Argelès sur mer et si je veux arriver à la suivre faut que je refasse des réserves !!! :-)

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