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mardi 4 novembre 2014

Mon trail des Hospitaliers... raté.

Dimanche 2 Novembre, me voici posant devant la célèbre statue sur la place du village de Nant à quelques minutes du départ. Je suis très heureux de revenir ici, j'espère faire une bonne course, c'est la dernière de l'année.
 Je suis dans l'attente du départ, j'écoute les consignes de l'organisation. Je suis couvert comme en hiver. Ce n'est pas qu'il fait froid mais un petit vent frais souffle et il n'est que 5h du matin.
5h00. Le départ est donné sous un petit feu d'artifice et sous les applaudissements des courageux accompagnateurs. J'ai filmé les quelques secondes avant et après le départ;
Les 500 frontales s'élancent dans les rues du petit village. C'est toujours beaucoup d'émotions de démarrer comme ça en pleine nuit pour un trail qui va durer toute la journée où tout peut se passer.
7h00, je rentre dans Sauclières. Je bois un petit coup, et je repars... Pour le moment ça va. Je suis dans la masse du peloton. Je gère au mieux.
7h25. Aïe ouille !!!! Alors que je regarde un coureur qui était en train de se frotter le molet, je sens une douleur dans la cuisse. Une guêpe vient de me piquer !! Pas très agréable, un gars me double tout en me disant qu'il vient lui aussi de se faire piquer. Apparement on a dérangé un essaim. On va être pas mal à avoir droit à notre piqure !
 7h40. Je traverse st Jean de Bruel. J'avance toujours tout en me grattant la cuisse de temps en temps. J'ai un terrain allergique. La piqure de guêpe me gène.
8h25. Je viens de passer à la croix du prisonnier. Il y a un petit ravitaillement liquide. Je refais le plein de ma poche à eau. Je me rends compte que je n'ai pratiquement pas bu. Faut que je me force si je ne veux pas me retrouver arrêté à cause des crampes!
 On est maintenant sur les crêtes et en plein vent. Il ne fait pas très chaud. J'aperçois en face de moi, le chemin qu'on va emprunter.
 Un bon raidillon casse patte. J'ai déplié mes batons, je commence à avoir les cuisses dures... déjà!!!
 Cette longue descente nous fait se rapprocher du St Guiral, point culminant de la course. Dans la descente je ne cours pas vite. J'ai des douleurs un peu partout dans les jambes.
Je sens qu'on arrive au St Guiral, du moins je crois. A chaque montée que je crois être la dernière s'en suis une nouvelle descente (loqique). A tel point que je me demande si on ne l'a pas passé sans que j'y fasse attention.
 10h05. Voilà enfin le St Guiral (1366m). J'ai trouvé le temps très long entre le dernier ravito et le sommet.
J'attaque la descente maintenant. Je replis et range mes batons, je serai plus à l'aise pour courir.
Il faut être vigilant tout le long. Ici, sous ces monticules de feuilles, se cachent pleins de grosses pierres prêtes à vous tordre les chevilles ou à vous faire trébucher.
 Maintenant qu'on est plus bas, on a droit au soleil ainsi qu'aux belles couleurs de l'automne.
Ici le parcours va nous faire descendre jusqu'au petit bosquet pour ensuite nous faire remonter le long de la sapinière.
Cette montée est courte mais casse bien les jambes !!
Ce sentier nous conduit à Dourbies où nous attend un gros ravito. Je commence à me sentir moins bien. J'ai des douleurs dans tout le bas du corps. Je ne suis pas à l'aise en courant.
 Le pont qui traverse la Dourbie signifie qu'on arrive au village !!
11h30. Le ravito de Dourbies. Je fais la queue pour avoir droit à la bonne soupe.
 Je vais aller m'asseoir pour la manger. J'ai mal partout, je me sens sans force. Je me demande même si je ne vais pas arrêter là. Je ne me sens vraiment pas bien !!
Puis j'entends des coureurs parler et dire que le prochain ravitaillement est à 11km. Je me dis que ce n'est pas beaucoup. Je décide donc de repartir tant bien que mal.
Les premières foulées sont douloureuses. Mais je me force à courir sur un terrain très roulant. Petit à petit je me sens mieux.
 Et puis les beaux paysages motivent !!
Dans la montée suivante, je suis sur un bon rythme. Je ne sens même pas l'utilité de prendre mes batons. Le moral est revenu ! :-)
En haut de cette longue montée, j'aperçois le village de Trèves où se trouve l'autre ravito. Il parait proche mais pour l'atteindre il faut faire un long détour pour éviter la falaise.
 Au début la descente est douce et agréable. Je cours tranquillement.
Puis plus loin la pente va s'accentuer au point que des cordes ont été installées pour s'accrocher. Là le fait de me retenir, toutes les douleurs que j'avais à Dourbies reviennent petit à petit.
Le village n'est plus très loin, je n'avance plus...
 13h15. J'arrive à Trèves. Je rentre dans la salle. Je bois encore de la soupe. Je m'assoies et là toutes les douleurs s'emplifient. Je ne me sens plus capable de continuer. Je vais rester une dizaine de minutes assis, le moral dans les chaussettes. Puis je me décide de repartir, je veux pas abandonner !! Je vais faire quelques mètres dans le village mais les douleurs sont trop fortes. Malgré les encouragements de ma compagne, je vais faire demi-tour et rendre mon dossard. Moment très difficile !! :-((
Je ne ramènerai donc pas le tee-shirt finisher des Hospitaliers. C'était ma dernière course de l'année, je voulais en profiter, c'est raté. Je le regrette car c'est un beau parcours, je tenais à aller au bout. J'ai fait 54km sur les 75 prévu.
Etait ce un jour sans? Etais je bien entrainé? Est ce une réaction à la piqure de guêpe? En tout cas le lendemain, ma cuisse était encore très gonflée ! Mais bon maintenant je vais faire une pause pour bien récupérer. Et je vais commencer à étudier le calendrier des trails 2015 !! ;-)
Quant aux Hospitaliers, je reviendrai, c'est sur !!
 
 



 

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