Après un rapide passage en forêt, on se retrouve à découvert.
Les nuages sont bas, alors que la météo avait prévu grand beau temps. On espère trouver le soleil plus haut.
En attendant, on monte à la fraîche, ce qui n'est pas plus mal.
On passe près de la cabane de berger d'Arrious.
On se rapproche des nuages….
On laisse le sentier menant au col d'Arrious. Viviane connait bien le chemin, on peut la suivre les yeux fermés. Enfin…. il vaut mieux les garder ouverts, ne serait ce pour éviter de trébucher. 😉
La montagne se dévoile un peu...
Mais se rebouche un peu plus loin. 😭
On monte droit dans la caillasse pour rejoindre le col de Sobe.
Ce coup ci, on passe vraiment au dessus des nuages.
Le col au loin….
On s'en rapproche assez vite.
2h05:
On arrive au col de Sobe. (2449m)
Le petit Arriel sur la gauche et l'Arriel à droite.
On suit le sentier coté Espagnol. on va passer sous le petit Arriel.
Puis on va grimper jusqu'au col d'Arriel.
On va naviguer dans un univers uniquement minéral.
On arrive au col d'Arriel (2605m).
Bon ben, faut y aller. La pente est impressionnante d'ici !
Au départ il y a une trace qu'on arrive à suivre en zig-zag au milieu des blocs.
La vue devient grandiose. On peut voir les lacs d'Arrémoulit ainsi que le lac d'Artouste.
On a passé les éboulis. On monte tout droit. On doit poser les mains très souvent. C'est déjà moins mon univers. 😕
Les lacs d'Arrémoulit et le Palas.
Altitude 2777m. Je bloque. Je ne me sens pas bien, oppressé, mélange de vertige et de trouille. Le sommet (2824m) n'est pas loin mais je ne peux plus avancer. J'abandonne. Malgré mon insistance, Katia ne voudra pas y monter non plus pour rester avec moi. Viviane va faire l'aller retour au sommet. Toujours aussi impressionnante !
On reprend la descente. Je suis déçu mais la marche était trop haute pour moi. J'ai progressé mais pas assez pour m'attaquer à des sommets comme celui là. Ca viendra. Il ne bougera pas, on reviendra.
Par moment, il faut se servir du train arrière pour descendre.
On va y aller avec prudence, la descente va bien se passer.
On rejoint le col.
En me retournant, je me demande comment j'ai pu arriver si haut. La flèche est à la hauteur approximative où je me suis arrêté.
L'Arriel vu depuis le col. C'est une vraie montagne ! 😱
On va aller sur le petit Arriel. Là j'espère y arriver !!
Pas de difficulté si ce n'est la pente.On peut voir le col d'Arriel, au dessus du névé.
On va mettre un petit quart d'heure pour arriver au sommet du petit Arriel (2683m).
Une petite photo avant de manger.
Tout en mangeant, on va regarder ce pic que j'ai failli gravir à quelques mètres près. Il est impressionnant quand même.
Il faut reprendre des forces car la balade est loin d'être finie !
Les nuages sont bien remontés. On va naviguer à moitié dans le brouillard.
Heureusement, Viviane connait bien le coin. On ne s'y serait pas aventuré rien que tous les deux.
On va marcher sur la crête qui domine les lacs d'Arrémoulit et d'Arrious.
Le lac d'Arrious à gauche par lequel on va passer. Puis on ira voir les lacs d'Arrémoulit. Ce qui signifie qu'on va passer par le passage d'Orteig. Passage vertigineux que je n'avais pas réussi à franchir l'an dernier.
Je vais profiter de cette longue descente pour me mentaliser. J'ai renoncé à quelques mètres du sommet de l'Arriel, il est hors de question d'un deuxième échec dans la même journée.
Le lac d'Arrious.
La crête dominant le lac. On suit aveuglément Viviane.
On quitte un peu la crête pour suivre une sente avec pas mal de devers.
On est tout proche du lac d'Arrious. On va le rejoindre.
Le lac d'Arrious (2285m). Au dessus les pics d'Arriel sont cachés par d'épais nuages.
Le passage d'Orteig se trouve sur la face sombre de ce pic.
Je suis derrière Viviane, je ne moufte plus.La photo que j'avais pris l'an dernier avec le tracé en rouge du passage d'Orteig.
J'avance tête baissée sans me préoccuper du vide sur la gauche qui se fait de plus en plus présent.
L'an dernier, j'avais fait demi tour ici.
On arrive au niveau de la main courante.
On va y aller tranquillement.
Il y a de quoi poser les pieds mais il vaut mieux éviter de trébucher.Je peux enfin avoir le sourire. On arrive au bout de la main courante. Heureux d'être passé !! Ca confirme ma progression vis à vis du vide. Mais je ne suis pas encore prêt pour passer partout.
Katia en finit à son tour.
Ouf !! Un sentier normal !! 😁
On se dirige vers les lacs d'Arrémoulit sur un chemin bien cairné.
Le grand lac d'Arrémoulit.
Et son refuge tout en bas.
On va passer sur le muret qui fait office de barrage. Eh bien mine de rien, c'est pas si facile. D'un coté il y a une hauteur entre deux et trois mètres et de l'autre l'eau qui effleure le bord. De voir l'eau bouger tout en marchant fait de drôle de sensations. 😊
Enfin, on est arrivé entier au refuge.
On a bien mérité notre boisson fraîche.
Le petit pic d'Arriel émerge un peu des nuages sur la droite mais le grand Arriel est bien bouché.
On les voit mieux sur cette photo prise l'an dernier.
Il est 15h15, il est temps de repartir. Mine de rien on doit encore descendre avant de remonter le col d'Arrious.
Durant la descente, on va pouvoir admirer de plus près le lac d'Artouste qui a un niveau plus bas que l'an dernier.
Les lacets du col d'Arrious au centre de la photo.
On passe sous le passage d'Orteig.
On attaque la montée du col. La dernière de la journée !
On a réussi à monter sur un bon rythme. On arrive au col.
On va faire pratiquement toute la descente en courant.
Ca va plus vite et c'est moins lassant.
Elle par contre, elle se la fait traaaaanquille. 😁
On arrive à l'embranchement de ce matin qui va vers le col de Sobe.
Grosse ligne droite à descendre.
Katia va se mettre un joli vol au milieu des Iris. Plus de peur que de mal mais elle a une grosse boule sur le tibia dû à la chute. Ca ne l'empêchera pas de repartir en courant. 😊
On va rentrer dans la forêt.
Un petit peu d'ombre avant de revenir à la voiture.
Retour au caillou de Soques.
Fin de la balade. On a notre dose en fatigue et en émotions aussi, surtout pour moi. Mais je suis très heureux d'avoir fait ce parcours. Je progresse. Doucement mais je progresse. 😊
Notre parcours. 16km et 1730m D+. En rapport dénivelé kilométrage, c'est la rando la plus costaud qu'on ait fait.
Notre trace...
L'Arriel de plus près.
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