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dimanche 14 avril 2013

Mon trail des Gypaëtes 2013.


Merci à Valérie pour la photo.
 Dimanche 14 Avril, je retrouve Brigitte Michelle et Joseph au départ de la course des Gypaëtes. Deux semaines après le trail des Citadelles, aurai je récupéré? Je vais vite le voir ! Il fait un temps superbe et la température est bonne pour le moment. Dire qu'il y a 8 jours je courrai sous la neige au pic du Monné!!

Le départ ne saurait tarder, les concurrents s'agglutinent derrière la Jeep de l'organisation. Ca y est, c'est parti!! On est à peu près 420 au départ. Ca se bouscule dans les petites rues d'Anclades. Je ne prend pas un bon départ. Il y a du monde devant. J'accélère un peu pour ne pas me faire coincer un peu plus haut sur les petits sentiers.

La longue cohorte des trailers s'étire dans la première grosse montée en direction du pic du Jer. Je connais bien ces pentes mais c'est toujours aussi dur. Je sens que mes jambes ne répondent pas comme je l'aurai souhaité. Maintenant je le sais, je n'ai pas complètement récupéré de ma dernière course. Tant pis, je vais faire avec, pas le choix !!

Le sommet du pic du Jer est proche, il fait chaud. Je n'arrête pas de boire. Mais ça va à peu près.

Après une descente raide mais pas glissante cette année, on remonte un petit peu pour passer aux 3 croix. Face à nous le Pibeste, le gros morceau de la journée nous attend de pied ferme.

Après les 3 croix, la deuxième partie de la descente nous emmène jusqu'à la gare basse du pic du Jer. Il y a un ravitaillement en cet endroit mais je ne m'arrête pas. Je prendrai juste le temps de jeter  mes manchons à mon père présent au ravito. Vu la chaleur qui augmente, je ne vais plus en avoir besoin ! D'après lui je suis dans les 200 premiers.Un peu de route plate fait du bien. Je profite pour ingurgiter un gel car je sens que j'ai les jambes un peu molles après cette première descente.

Nous voilà dans le bois au pied du Béout. On cours à l'ombre des arbres, ça fait du bien !!

 Un peu après la sortie du bois, on attaque la grosse montée finale du Béout. Joseph vient de me doubler, il est juste devant le coureur au buff bleu.

Il fait chaud mais un vent assez fort qui habituellement est insupportable, nous rafraîchit. J'apprécie ! Car sur ces pentes en plein soleil, j'ai l'impression de bouillir !

Le sommet du Béout est en vue ! Pas mal de gens sont montés pour voir passer la course. Je reconnais quelques personnes qui m'encouragent, ça fait du bien !

Après avoir descendu la crête tant bien que mal en courant au milieu des rochers, la suite est beaucoup plus roulante. Joseph est un peu plus loin devant moi. Le Pibeste lui se rapproche. Attention à ne pas vouloir aller trop vite dans cette portion car le plat de résistance, c'est maintenant. Les deux premiers pics étaient juste là pour nous échauffer. Vu la température, je pense qu'on est plus que chaud !!

Photo Pédibus
photo Pédibus
Un peu plus loin, Michel est là pour immortaliser mon passage. J'ai le sourire, donc ça va encore !

A Ségus se trouve le second ravitaillement. Il fait très chaud, ce coup ci je m'arrête pour boire deux verres de coca cul-sec puis je mange un bout de pomme. Je profite aussi pour refaire le plein du camel-bak avec l'aide d'un gentil bénévole. Je rejoins Joseph qui a un coup de moins bien à l'entrée du bois.

Je le double et l'encourage juste avant la terrible montée du Pibeste.

La pente est raide, on est à l'abri du vent, la chaleur est impressionnante. Qui a laissé la porte du four ouverte ???

Photo Marc Leclercq
Une petite pause dans la montée au niveau du mail d'Arréou. D'autres supporters sont là, j'ai même droit à un verre d'eau mais à cet instant même un tonneau de 250 litres ne suffirait pas à étancher ma soif.

Après ce court répit, la dernière partie de la montée se trouve devant nous. Une montée raide dans le bois, pratiquement droite jusqu'au sommet.

Le souffle est court, c'est difficile. J'ai mal aux cuisses, j'ai chaud, je suis fatigué. Mais tous ceux qui sont autour de moi sont dans le même état. Certains s'assoient un peu pour récupérer. Moi je préfère éviter, j'ai trop peur de ne pas avoir la force de me relever.Je m'arrête par moment appuyé sur mes batons pour faire redescendre le coeur et retrouver un peu de souffle. Le sommet est au bout de cette pente, j'entends les gens en haut applaudir, ça donne du courage.

Le sommet passé (oufffff), en 3h30. je replie mes batons tout en trottinant. Je manque de tomber lorsque mon pied tape dans un rocher. Je préfère m'arrêter carrément, j'accroche mes batons sur le camel-bak. Un point d'eau se trouve à la gare du Pibeste, je prends un verre d'eau et je repars. Maintenant ce n'est pratiquement que de la descente. Mais mes cuisses n'ont plus trop de force. Je cours mais pas aussi vite que j'espérai.

Je traverse cette belle prairie qui se trouve juste avant le col des Portes. Il reste de la neige. Neige? Neige = froid, fraîcheur, humidité. Je m'arrête, j'y plante mes mains, on verrai presque de la fumée tellement il y a de différence de température. Je les ressors plein de neige et me frotte la tête avec. Ahhhh que ça fait du bien. :-)

Je repars, le col des Portes vient d'être passé. Maintenant une descente droite et très pentue se profile devant nous. Là pas possible de prendre des photos. Je double quelques coureurs qui descendent prudemment. Je suis légèrement moins prudent mais je ne descends pas bien vite. Ca glisse sur un sol où se mélange, terre, pierres. J'aurai droit à ma petite chute mais sans conséquence.

photo Pédibus
Fin de la descente!! J'en peux plus! Je me suis arrêter à chaque point d'eau pour me mouiller.

Photo Pédibus
Là, au lieu de passer sur le petit pont, je traverse carrément le torrent et m'asperge complètement sous les yeux de Michel toujours bien placé pour faire LA photo !!

Je repars après avoir bien refroidie le moteur. Ici C'est Ségus. J'ai vu mon chrono, je sais qu'il ne sera pas terrible mais c'est comme ça. Pas mal de coureur ont abandonnés à cause de cette chaleur inattendue. Donc aller au bout n'est déjà pas si mal. A la sortie du village il y a un petit ravito mais je ne m'arrête pas. J'ai encore de l'eau dans le camel-bak.

On passe le long du parc animalier. J'aperçois quelques isards et autres chevreuils. Je croise des gens qui m'encouragent et me disent que l'arrivée est toute proche. Sur ce chemin je vais rattraper deux ou trois coureurs. Je cours doucement mais je cours. La dernière ligne droite, du monde est là tout le long.ils m'applaudissent, je fais, avec le peu de force qu'il me reste quelques signes pour les remercier. Je vois mon père aussi "allez c'est fini"!! Heureusement, j'en peux plus !! Je passe la ligne, je tiens tout juste debout. une barrière est là, juste à coté de moi. Je m'y appuie un moment jusqu'à ce que je retrouve un peu l'équilibre.
Au final je termine 177ème sur 353 arrivants. Juste à la moitié !! :-) Mon chrono: 4h41mn. Moi qui voulait mettre moins de 4h15, on peut dire que c'est raté !! Mais tout ça est du à un manque de fraîcheur dans tous les sens du terme. Je n'avais pas récupéré des citadelles et je n'ai pas supporté cette chaleur soudaine.

Joseph termine lui 224ème après avoir subi une nouvelle grosse chute.

photo Pédibus

Puis Brigitte arrivera en suivant et finira 227ème et même pas fatiguée !!

Merci à Michel (Pédibus) pour toutes ces photos. Voici le lien de son site consacré aux Gypaëtes:


http://legypaete.blogspot.fr/


Et une vidéo filmée dans le premier raidillon après le départ par runningmag:

http://youtu.be/WqeDQ2GWCx0
















2 commentaires:

  1. quand j'etais sur mon vtt dimanche matin et que la chaleur était pressante j'ai eu une pensée pour vous.
    Un si gros changement de temperature en 10jours c'est pas le top pour etre au top...

    Vu les conditions je trouve ton chrono vraiment bon. chapeau.

    j'espere avoir les cannes pour le faire l'an prochain sans forcer les organisateurs a resté jusqu'au lundi pour m'attendre...

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  2. Merci jb. C'était dur c'est vrai avec cette chaleur inattendue. N'hésite pas à la faire l'année prochaine, tu y arriveras, sur !!

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